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Les aventuriers du passé
Réédité sous le titre "Les chemins de l'aventure"

Avant propos de l'auteur

A lire avec la réédition :

 

En bonne native du Scorpion, j’ai toujours ailé les pages plus ou moins obscures de l’Histoire, ses souterrains ses énigmes, ses manteaux couleur de muraille. Sans oublier ses fantômes dans la nuit des châteaux frissonnants, traînant leurs chaînes, leurs draps de lit ou leur jambes de bois comme celui qui hantais à Combourg le sommeil du jeune Chateaubriand.

Au fond, tous ceux réunis dans les pages suivantes sont du bois dont on fait les spectres les plus convaincants. Certains n’y ont pas manqué comme Pierre de Giac à Chateaugay le mal nommé, ou Mandrin à Rochefort-en-Novalaise. Le poète a dit – en l’occurrence Omar Khayyam ! – que les chemins de l’amour sont pavés de chair et de sang. Il en va de même pour ceux de l’Aventure. Quels que soient leurs motivations, leurs buts, leurs passions, il les mènent tous à une mort violente, souvent par la main du bourreau.

Que leurs aspirations soient nobles, généreuses ou viles, voire sordides, les Aventuriers en arrivent tous au même point. Qu’ils se battent pour la liberté comme Spartacus, la fidélité au Roi comme Georges Cadoudal et Maison Rouge, l’amour comme Jeanne de Clisson, l’ambition jusqu’au délire satanique comme Gilles de Rais et Pierre de Giac, ou pour satisfaire leur cupidité comme Jeanne de La Motte ou Marion du Faouêt, ils ont marqué leur temps d’une trace sanglante qu’ennoblissent parfois les rayons de la gloire, mais qui restera gravée dans la mémoire des hommes et sur les pages d’un livre comme celui-ci.

utre point commun : ils ne sont jamais ennuyeux. Tout au moins je l’espère, mais le verdict appartient à ceux dont les regards vont courir tout au long de ces lignes.

Alors ? Mes voeux vous accompagnent. Bonne Lecture !

Critiques

Critique de Mohammed Aïssaoui  (2006) :

Juliette Benzoni n’a pas la notoriété qu’elle mérite. Cette pétillante dame de 84 ans a déjà séduit plus de 300 millions de lecteurs dans le monde depuis son premier roman, publié en 1963. Si elle avait été anglo-saxonne, sûr qu’on l’aurait vite baptisée « la reine du roman historique ». Mais voilà, elle est française, et la plupart des médias l’ignorent. Dans son dernier ouvrage, elle dresse le portrait de quinze grands aventuriers.

Quinze destins extraordinaires, qui ont marqué de leur passage les pages plus ou moins obscures de l’Histoire : Gilles de Rais, Mandrin, Maison-Rouge, Balafré, Spartacus, Georges Cadoual, la marquise de Brinvilliers, Miguel de Manara (plus connu sous le nom de Don Juan)… Leur point commun ? « Quels que soient leurs motivations, leurs buts, leurs passions, ils les mènent tous à une mort violente, souvent par la main du bourreau », écrit la romancière. Lauréate du prix Alexandre-Dumas, Juliette Benzoni réussit à faire passer sa fascination pour la grande histoire en usant avec maestria des anecdotes et des faits peu connus. Elle a le souci du détail et n’a pas son pareil pour planter un décor. On sait qu’elle effectue un énorme travail de documentation. Pour le plus grand plaisir de ceux qui la lisent.

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