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Les ambassadrices de Juliette Benzoni ont du ouvrir leurs ordinateurs pour annoncer ce qu’elles n’auraient jamais voulu annoncer à vous tous ses lecteurs qui étaient pour elle, des amis… 

Nous sommes au regret de vous annoncer que malheureusement notre très très chère Juliette, notre auteur tant aimée, nous a quittés le 7 février 2016. Elle s’est éteinte tout doucement dans son sommeil, sa fille Anne à ses côtés !
Elle avait 95 ans et depuis plus de 50 ans elle nous a tant appris de la grande histoire en nous divertissant avec ses magnifiques personnages auxquels nous nous sommes attachés ! Elle nous laisse 86 petits bijoux à lire et relire avec toujours autant de plaisir. Pour nous, elle était plus que notre auteur de prédilection, elle nous avait adoptées, nous étions ses filles des grands chemins et elle va tellement nous manquer.
Toutes nos pensées vont à sa fille Anne.
Frédérique et Linda

« Pleurez, pleurez autant que vous voudrez ! On ne pleurera jamais assez une femme telle qu’elle ! »
(Réécriture d’une phrase de la fin du livre de la série Catherine « Le Temps d’aimer »)

La cérémonie a eu lieu Vendredi 12 février 2016 en l’église Notre Dame de Saint Mandé
« Nous sommes encore sous le coup d’avoir accompagné en ces derniers instants Anne, la fille de Juliette, ensemble avec son fidèle éditeur Grégory Berthier pour dire un dernier au revoir à notre bien-aimée Juliette en l’église Notre Dame de Saint-Mandé.
Beaucoup de monde était présent pour dire une dernière fois au revoir à cette extraordinaire femme. La famille et des amies proches comme Chantal de Badts ou Françoise Fougerolles. Le maire de Saint-Mandé, Patrick Beaudouin. Monsieur Jean des Cars, un confrère et ami. Le monde de la télévision : Dame Marion Sarraut son amie très proche de ces temps inoubliables du tournage des best-sellers de Juliette, Madame Catherine Jurquet, productrice de ces séries, Claudine 

Claudine Ancelot, notre Catherine de Montsalvy et Gérard Chambre, qui a joué dans Catherine, Marianne et Le Gerfaut…
Les différents éditeurs de Juliette étaient représentés : Plon avec Grégory bien sûr, Perrin avec Patrick de Bourgues, Pocket avec Madame Brehan ou encore Constance de Bartillat et Xavier de Bartillat. Son nouvel éditeur anglais Telos Publishing avait envoyé un magnifique bouquet !
Le père Jérôme Gavois, ami de la famille a célébré la messe, avec l’orgue en musique de fond (l’Ave Maria de Schubert a été joué). Son cher éditeur Grégory Berthier a lu sa magnifique lettre hommage à Juliette, une femme adorée dans le monde entier.
Un dernier regard et le cercueil recouvert de magnifiques fleurs a été emporté…
Au-revoir douce Dame de Saint- Mandé… jusqu’à notre prochaine rencontre sous d’autres cieux…
« Les filles des grands chemins »
Frédérique, Linda, Hélène et Claudia

Si vous voulez vous recueillir…
Juliette a été inhumée au cimetière de Saint-Mandé où elle vécut 80 ans.

Je vous laisse lire des extraits du magnifique hommage lu à l’église lors de la cérémonie par son éditeur Grégory – morceaux choisis :

(—) Venir déjeuner chez vous avec Anne était pour moi l’assurance d’heures passées hors du temps, dans le havre de sérénité qu’est votre maison. Que de repas délicieux savourés tous les trois, que de bouchons de champagne avons-nous faits sauter, que de chocolats avons nous croqués avec gourmandise. J’aurais passé, et j’ai passé, des heures à vous écouter me parler de votre vie, de vos voyages, de politique, de vos animaux de compagnie, de vos maris et de Jeff, ce fils dont la vie vous a privée beaucoup trop tôt, laissant au fond de vos yeux – pourtant si pétillants – une pointe de tristesse inconsolable.
Cet incommensurable chagrin, vous l’avez surmonté grâce à l’écriture et à l’amitié indéfectible de Patrick de Bourgues. Soutenue par ses encouragements et ceux de Anne, vous avez repris la plume pour terminer une page, puis un chapitre, puis ce livre que vous aviez commencé, suivi de tant d’autres belles aventures.
Je vous revois, chère Juliette, à chaque nouveau sujet de roman, malicieuse et enjouée comme une enfant, m’en dévoiler l’intrigue et me demandant si elle était bonne. Oui, après des millions d’exemplaires de vos romans vendus et traduits dans le monde entier, vous aviez encore des doutes, vous craigniez toujours de décevoir vos lecteurs. Ils sont pourtant si nombreux, jeunes et moins jeunes, à dévorer chacun de vos romans avec passion.
(—) C’est votre rire, Juliette, ce rire qui ne vous a jamais quittée, qui a été plus fort que les épreuves et les deuils de la vie, c’est ce rire que je garde de vous. Lui et ce baiser que je déposais sur votre front en partant, le cœur serré de peur que ce ne soit le dernier. Ce dernier baiser, je l’ai déposé sur votre front ce matin avant cette cérémonie, paisiblement, car vous reposez désormais sereine et apaisée.
(—) Chère Juliette, je souhaite à quiconque de vivre 95 printemps avec la vitalité et la curiosité d’esprit qui étaient les vôtres. Lecture de livres, de journaux, de magazines, émissions télé ; vous vous intéressiez à tout, jusqu’au bout.
Chère Juliette, après plus de cinquante ans d’écriture, vous laissez à vos lecteurs actuels et futurs une œuvre de 86 livres. De la belle Catherine au mythique Aldo Morosini, de La Florentine au Gerfaut, vous continuerez à vivre avec eux, grâce à eux. Juliette. Je ne doute pas que là où vous reposez désormais, vous croiserez le père des Trois Mousquetaires, celui qui vous a donné la passion de l’histoire et de l’écriture. Dites lui qu’avec vous, le roman historique a vécu de belles et riches heures, qu’il a passionné et fait rêver des millions de lecteurs, que vous en étiez la reine, une reine couronnée par ce prix qui vous a tant comblée, le Prix Alexandre Dumas.
(—) Chère Juliette, pour conclure, je tiens à associer à ces quelques mots le personnel des éditions Plon, Perrin, Pocket, France Loisirs, Le Grand Livre du mois ainsi que les éditeurs étrangers qui font que vous êtes lue dans plus de 30 pays à travers le monde. Sans oublier bien sûr Frédérique et Linda, vos plus ferventes et fidèles ambassadrices. Vous avez fait et ferez toujours notre fierté ; et nous avons tous à cœur aujourd’hui de continuer à faire vivre votre belle et riche œuvre.
(—) Vous serez à jamais dans nos cœurs.

Grégory. Saint-Mandé, le 12 février 2016.

Sur la page suivante, vous retrouverez les différents hommages sur la toile, de ses amis de la télévision, de ses lecteurs ainsi que quelques articles de Presse …       Suivez nous :

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