la Bibliographie de
Juliette Benzoni
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Le Gerfaut
Anecdote :
En bonne fan du Gerfaut, j’ai demandé à Juliette : Et la promesse de Gilles à Louis XVI : « Je l’ai juré : s’il a un jour besoin de moi, je reviendrai, où que je sois »
(fin du livre « Le Trésor », lors de ses adieux à Anne de Balbi). Bien sûr que Gilles serait revenu, m’a t-elle dit. Mais elle n'a jamais écrit la suite de cette histoire car cette période où le Roi aurait eu besoin de Gilles, elle l’a ensuite raconté dans « Le Jeu de l’amour et de la mort » avec Jean de Batz, Gilles n’aurait rien fait d’autres que ce que Jean de Batz a essayé de faire : sauver la famille Royale ….
Le personnage Gilles
Etymologie
Prénom d’origine grec, venant de Aegidiosiore signifiant « protection »
se fête le 1 septembre
Extrait :
Gilles de Tournemine, né Goélo en mai 1764 au château du Leslé (**)
Voici la première description physique lue dans « Le Gerfaut » :
« C’était une nature passionnée, violente parfois mais secrète, avec d’étranges maîtrises fort au dessus de son âge. Silencieusement, l’abbé détailla son élève, avec autant d’attention que s’il le voyait pour la première fois mais avec une curiosité neuve. Gilles était très grand, à la fois pour son âge et pour un Breton. ses longues jambes et ses épaules solides gardaient quelque chose d’osseux, d’inachevé mais la façon insolente qu’il avait de porter sa tête aux épais cheveux blonds toujours indisciplinés, une naturelle harmonie de mouvements qui lui permettait de porter avec élégance un disgracieux costume de drap noir, tout cela annonçait pour plus tard un homme sûr de lui et, pour l’heure présente, le différenciait nettement de ses compagnons. Passant au visage, l’abbé eut l’impression bizarre de le découvrir, peut-être parce qu’il ne l’avait pas regardé depuis longtemps. Ce n’était plus le visage enfantin de naguère mais un masque déjà viril, malgré la tendresse encore juvénile de la bouche serrée au pli volontiers moqueur. Les traits étaient fins mais nets et fiers, les maxillaires avaient de la puissance, le nez, légèrement busqué, de l’arrogance et, sous les sourcils droits au dessin légèrement oblique, les yeux d’azur pâle, presque gris, sous lesquels Yann Maodan s’était senti si mal à l’aise avaient des reflets glacés. Quant aux mains, peu soignées, elles étaient d’un dessin admirable… En bref, tout dans ce garçon à l’allure nonchalante proclamait l’ardeur et la vitalité d’une rare difficile à discipliner… jointes à une séduction dangereuse pour un homme de dieu. (—) Allure de seigneur mais bâtard. Tout cela ne présage rien de bon. »
(**) Juliette Benzoni nous a informé que pour elle, bien qu’elle ne donne jamais la date de naissance de ses personnages, ont tous la date de naissance de ses enfants => Jean-François né le 3 septembre (ses héros seront donc nés les 3 septembre) et Anne le 27 Octobre (ses héroïnes le seront les 27 octobre). Et bien, on ne peut pas le faire pour Gilles car Marie-Jeanne accouche de son enfant en mai au château de la famille Talhouët!
Généalogie
Père : Pierre de Tournemine – noble breton qui reconnait son fils bâtard juste avant de mourir après la bataille de Yorktown en Octobre 1781.
Mère : Marie-Jeanne Goélo - née en 1746, fille d’un chirurgien de la marine Ronan Goélo, orpheline de mère.
Epouse : Judith de Saint-Mélaine – née vers 1765. Gilles l’épouse le 27 août 1785.
Enfant : Tikanti, enfant naturel (qu’il aurait appelé Olivier) qu’il eut avec Sitapanoki, princesse indienne de la tribu des Algonquins, lors qu’il participa à la guerre d’indépendance de l’Amérique. Un enfant en route à la fin de l’histoire.
La Famille : son parrain, l’abbé Vincent de Talhouët, sa nourrice Rozenne
Adelaïde d’Asselnat – tous les deux cousins de son père – Joséphine de Beauharnais, lointaine cousine.
Sa Belle-Famille : Les Saint-Mélaine : le beau-père, le Baron de Saint-Mélaine – les beaux-frères : Tudal et Morvan
Compagnons d’aventures : Axel de Fersen, officier Suédois – Pongo, sorcier Onondaga, un Iroquois – Tim Thocker, américain – Baron Ulrich-Ernst-August-Friedrich von Winkelried zu Winkelried, Officier à la garde Suisse
Ancêtres Célèbres de Gilles :
Olivier de Tournemine (extrait du Gerfaut des Brumes)
– Tu es certain ? Elle a dit « … tous, depuis leur fameux Gerfaut ? » – Certain. C’est un mot tellement inhabituel ! Mais je n’ai pas compris… – Moi, j’ai compris. Dans sa colère, ta mère a laissé échapper tout simplement la clef de l’énigme. c’est un peu ce que j’espèrais. Je sais maintenant qui est ton père (—) l’histoire des ancêtres de ton père. Elle constitue une sorte d’épopée passionnante et terrible. (—) – Je veux tout savoir, s’écria Gilles dévoré d’impatience. Et d’abord, ce Gerfaut ? Qu’est-ce que c’était ? – C’est justement ce que j’ai l’intention de t’apprendre. En l’an 1214 – tu vois ça ne date pas d’hier – quand il épousa la belle Edie de Penthièvre, Olivier de Tournemine… (—) – Tournemine ?… C’est là… mon nom ? – Le nom que tu devrais porter ? Oui…(—) Donc, au moment de son mariage, Olivier de Tournemine reçut du duc de Bretagne, en présent de noces, un grand gerfaut blanc venu des pays du nord. C’était un superbe oiseau, un grand chasseur. Olivier en fit peu à peu son inséparable compagnon et même la plus sûre de ses armes. Habitué au gros gibier, Taran, le gerfaut, attaquait indifféremment l’homme ou la bête et, lorsque son maître lui donnait la volée, nul ne pouvait espérer lui échapper tant ses ailes avaient de rapidité. Les serres faisaient couler le premier sang et ensuite l’épée ou la hache du baron n’avait plus qu’à achever l’ouvrage du rapace. Avec le temps, Taran devint une sorte de prolongement d’Olivier tant et si bien que les paysans terrifiés du Trégor finirent par confondre l’homme et l’oiseau. Ils furent, l’un et l’autre le Gerfaut, aussi cruels, aussi implacables l’un que l’autre. (—) Ils vécurent des années côte à côte, chaque jour un peu plus semblables un peu plus enfermés dans cette étrange amitié. (—) … un beau jour, la mort le prit. Le chagrin d’Olivier fut effrayant. (—) Et c’est peut-être en souvenir de l’oiseau terrible qu’il avait pris pour devise trois mots ambigus Aultre n’auray… la devise des Tournemine depuis ce temps-là. (—) Ton père ? Il était le dernier de cette race effrayante des Tournemine, qui, durant des siècles, ont fondu comme des oiseaux de proie sur tout ce qui passait à portée de leurs tours. (—) Il s’appelait Pierre…
– Je pense, monsieur, que demain vous me donnerez la volée comme jadis Olivier de Tourneminelançait Taran, le Gerfaut Blanc. Je vais combattre, moi aussi… L’abbé fronça les sourcils. – Un instant ! Je t’envoie combattre,oui, mais au nom du Roi et pour le Roi. Je ne t’envoie ni au meurtre ni à la rapine. si tu veux imiter ton ancêtre, que ce soit uniquement dans ce qu’il eut de grand…
La série télévisée de 1987
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Benoît Allemane : George Washington
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Hervé Bellon : le Cardinal de Rohan
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Philippe Clay : le Baron von Winkleried
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Jean-Pierre Delamour : Pongo
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Bernard Dhéran : Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
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Isabelle Guiard: Marie-Antoinette et Olivia
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Odette Laure : Mademoiselle Marjon
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Georges Montillier : le Comte de Cagliostro
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Vincent Solignac : Louis XVI
Une partie du casting :
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Laurent Le Doyen : Gilles Goëlo, chevalier de Tournemine
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Marianne Anska : Judith de Saint-Mélaine
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Jean-François Poron : L'abbé de Talhouët
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Blanche Raynal : Marie-Jeanne Goëlo
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Patrice Alexsandre : Axel de Fersen
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Marion Peterson : Anne de Balbi
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Christian Rauth : le vicomte de Noailles
Le Gerfaut a été adaptée en 1987 par Marion Sarraut en 30 épisodes de 26 minutes; Ce fut la saga de l'été, diffusée en 2ème partie de soirée ! C'est aussi la seule série qui sera rediffusée, l'été suivant. Elle lance la carrière de Laurent Le Doyen qui joue le rôle titre de Gilles.
Je vous invite à visiter mes pages spéciales (lien ci-contre) sur les séries de Marion Sarraut adaptées des romans de Juliette Benzoni pour en savoir un peu plus, ainsi que le site officiel de Catherine de Montsalvy de Linda chez qui vous trouverez de nombreux documents rares offerts par Marion Sarraut elle-même !