la Bibliographie de
Juliette Benzoni
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A trois reprises, pour les lecteurs France-Loisirs, Juliette Benzoni avait écrit un petit dossier sur la genèse de la série de livres que les membres du Club allaient découvrir. Vous trouverez ici la retranscription de son texte avec des illustrations de son propos. Bonne lecture avec le plein d'anecdote !
« Comment est née « L’Etoile Bleue »
Genèse de la série «Le Boiteux de Varsovie»
Ainsi que je le disais en ce même lieu il y a quelques temps, la gestation d’un livre s’étire souvent chez moi sur plusieurs années avant qu’il ne vienne au jour. Sans doute parce que entre l’instant d’émotion d’où naît l’idée première et la réalisation, intervient la documentation, toujours très longue, et parfois, il faut bien en convenir, d’autres idées qui ont l’air plus pressées.
J ‘expliquais alors le point de départ d’un roman pouvait être un paysage, un moment de l’Histoire, une légende, un portrait, un tableau, un château. Je pourrais ajouter, à présent, les énigmes de l’Histoire et la fascination des pierres précieuses.
Ainsi que je le disais en ce même lieu il y a quelques temps, la gestation d’un livre s’étire souvent chez moi sur plusieurs années avant qu’il ne vienne au jour. Sans doute parce que entre l’instant d’émotion d’où naît l’idée première et la réalisation, intervient la documentation, toujours très longue, et parfois, il faut bien en convenir, d’autres idées qui ont l’air plus pressées.
J ‘expliquais alors le point de départ d’un roman pouvait être un paysage, un moment de l’Histoire, une légende, un portrait, un tableau, un château. Je pourrais ajouter, à présent, les énigmes de l’Histoire et la fascination des pierres précieuses.
Non que je sois une femme particulièrement avide de bijoux. Comme nombre de mes soeurs j’en possède quelques-uns qui représentent surtout des souvenirs, mais je suis attirée par les pierres elles-mêmes détachées de tout emballage, si précieux soit-il et je choisirais plus volontiers le statut de collectionneur que celui de vitrine ambulante, rejoignant ainsi Mab Wilson qui, dans un livre qui fait autorité en la matière, divise les amateurs de cailloux scintillants en deux classes : ceux qui aiment les pierres et ceux qui aiment la joaillerie. Je suis des premiers peut-être parce que je suis sensible à leur attraction mystérieuse venue des entrailles même de la terre et, en bon Scorpion, à leur côté ésotérique.
Cette attirance, je l’ai ressentie pour la première fois, je crois, lorsque j’avais quatorze ou quinze ans.
Mon père m’avait emmenée faire visite à l’un de ses amis, joaillier de quelque renom. c’est chez lui que j’ai pu voir, et même toucher, des gemmes non montées. En particulier une larme de diamant pesant plusieurs carats et une grosse émeraude que l’on m’a accordé le privilège de faire jouer entre des doigts respectueux sous la lumière d’une lampe puissante. C’était magique. Le diamant fulgurait comme un petit soleil bleuté. L’émeraude irradiait une douce luminescence verte proprement
Non que je sois une femme particulièrement avide de bijoux. Comme nombre de mes soeurs j’en possède quelques-uns qui représentent surtout des souvenirs, mais je suis attirée par les pierres elles-mêmes détachées de tout emballage, si précieux soit-il et je choisirais plus volontiers le statut de collectionneur que celui de vitrine ambulante, rejoignant ainsi Mab Wilson qui, dans un livre qui fait autorité en la matière, divise les amateurs de cailloux scintillants en deux classes : ceux qui aiment les pierres et ceux qui aiment la joaillerie. Je suis des premiers peut-être parce que je suis sensible à leur attraction mystérieuse venue des entrailles même de la terre et, en bon Scorpion, à leur côté ésotérique.
Cette attirance, je l’ai ressentie pour la première fois, je crois, lorsque j’avais quatorze ou quinze ans.
Mon père m’avait emmenée faire visite à l’un de ses amis, joaillier de quelque renom. c’est chez lui que j’ai pu voir, et même toucher, des gemmes non montées. En particulier une larme de diamant pesant plusieurs carats et une grosse émeraude que l’on m’a accordé le privilège de faire jouer entre des doigts respectueux sous la lumière d’une lampe puissante. C’était magique. Le diamant fulgurait comme un petit soleil bleuté. L’émeraude irradiait une douce luminescence verte proprement
enchanteresse. Magnifique ! Tellement beau que j’ai moins apprécié les assemblages de pierres – colliers ou bracelets – qui se trouvaient là. Sans le savoir, je venais d’entrer dans le vaste club des amateurs de pierres, ceux qui semblent percevoir dans une gemme un sens ou un pouvoir quasi talismanique. Ceux qui, au fond, s’intéressent peu à la valeur pour privilégier l’émotion et la beauté pure. Ceux enfin qui ne distinguent pas vraiment les pierres précieuses de celles appelées semi-précieuses et qui peuvent satisfaire leur goût sans jamais pouvoir d’offrir les plus rares donc les plus chères. Ces gens-là prendront autant de plaisir à contempler une pierre célèbre défendue par une vitrine que le riche possesseur d’une merveille qui l’enferme dans une chambre forte afin d’être le seul à en repaître ses yeux de temps en temps.
enchanteresse. Magnifique ! Tellement beau que j’ai moins apprécié les assemblages de pierres – colliers ou bracelets – qui se trouvaient là. Sans le savoir, je venais d’entrer dans le vaste club des amateurs de pierres, ceux qui semblent percevoir dans une gemme un sens ou un pouvoir quasi talismanique. Ceux qui, au fond, s’intéressent peu à la valeur pour privilégier l’émotion et la beauté pure. Ceux enfin qui ne distinguent pas vraiment les pierres précieuses de celles appelées semi-précieuses et qui peuvent satisfaire leur goût sans jamais pouvoir d’offrir les plus rares donc les plus chères. Ces gens-là prendront autant de plaisir à contempler une pierre célèbre défendue par une vitrine que le riche possesseur d’une merveille qui l’enferme dans une chambre forte afin d’être le seul à en repaître ses yeux de temps en temps.
Pour ma part, j’ai commencé, en Auvergne, une petite collection de pierres où n’entraient ni rubis, ni saphirs, ni émeraudes, ni fabuleux diamants, mais retrouvant presque l’émotion ressentie chez le joaillier devant une géode d’améthyste, un quartz rose, une topaze, une turquoise ou un morceau de lapis-lazuli. Ce qui ne m’empêchait pas, lorsque je faisais l’Ecole du Louvre, d’aller contempler les feux roses du « Régent » dans la galerie d’Apollon. Je l’admirais beaucoup plus que la couronne de Louis XV ou l’épée de Charles X qui d’ailleurs a été volée depuis.
Pour ma part, j’ai commencé, en Auvergne, une petite collection de pierres où n’entraient ni rubis, ni saphirs, ni émeraudes, ni fabuleux diamants, mais retrouvant presque l’émotion ressentie chez le joaillier devant une géode d’améthyste, un quartz rose, une topaze, une turquoise ou un morceau de lapis-lazuli. Ce qui ne m’empêchait pas, lorsque je faisais l’Ecole du Louvre, d’aller contempler les feux roses du « Régent » dans la galerie d’Apollon. Je l’admirais beaucoup plus que la couronne de Louis XV ou l’épée de Charles X qui d’ailleurs a été volée depuis.
Cependant, je mentirais si je disais que les bijoux ne m’ont jamais intéressée, mais il fallait qu’ils soient célèbres. Ainsi le voulait la passion de l’Histoire qui m’a toujours habitée. Les plus néfastes étant bien entendu les plus intéressants : le fameux Collier de la Reine, les grands sautoirs de perles de Catherine de Médicis que Sacha Guitry a réduites à quelques-unes pour en faire un bien joli film : Les Perles de la Couronne, les dix-huit « Mazarin« , les joyaux Moghols, le fabuleux trésor des ducs de Bourgogne ramassé par les Suisses des Cantons après la bataille de Grandson, l’étonnante « Couronne des Andes » et beaucoup d’autres sans oublier le pectoral du grand prêtre, base de la série dont mes chers lecteurs du Club découvrent aujourd’hui le premier tome.
Cependant, je mentirais si je disais que les bijoux ne m’ont jamais intéressée, mais il fallait qu’ils soient célèbres. Ainsi le voulait la passion de l’Histoire qui m’a toujours habitée. Les plus néfastes étant bien entendu les plus intéressants : le fameux Collier de la Reine, les grands sautoirs de perles de Catherine de Médicis que Sacha Guitry a réduites à quelques-unes pour en faire un bien joli film : Les Perles de la Couronne, les dix-huit « Mazarin« , les joyaux Moghols, le fabuleux trésor des ducs de Bourgogne ramassé par les Suisses des Cantons après la bataille de Grandson, l’étonnante « Couronne des Andes » et beaucoup d’autres sans oublier le pectoral du grand prêtre, base de la série dont mes chers lecteurs du Club découvrent aujourd’hui le premier tome.
Une idée pour la télévision
Il y a une quinzaine d’années, un grand comédien de mes amis, bourré de talent et très célèbre mais dont je tairais le nom, m’a suggéré l’envie d’écrire pour la télévision une histoire – en plusieurs épisodes de préférence – dont il pourrait être le héros. Il émettait seulement deux souhaits : l’époque moderne et, si possible, Venise.
Je l’avoue : le XXè siècle ne me tentait pas beaucoup, mes préférences étant tournées plutôt vers le Moyen-Age en France ou ailleurs. Mais cette grande attirance de mon futur héros pour le modernisme s’expliquait aisément : bien que sportif il ne tenait pas à fréquenter ces âges retardataires où l’on ne connaissait que le cheval comme moyen de locomotion, affichant une nette préférence pour l’automobile, l’avion et le confort qui s’ensuit.
Il y a une quinzaine d’années, un grand comédien de mes amis, bourré de talent et très célèbre mais dont je tairais le nom, m’a suggéré l’envie d’écrire pour la télévision une histoire – en plusieurs épisodes de préférence – dont il pourrait être le héros. Il émettait seulement deux souhaits : l’époque moderne et, si possible, Venise.
Je l’avoue : le XXè siècle ne me tentait pas beaucoup, mes préférences étant tournées plutôt vers le Moyen-Age en France ou ailleurs. Mais cette grande attirance de mon futur héros pour le modernisme s’expliquait aisément : bien que sportif il ne tenait pas à fréquenter ces âges retardataires où l’on ne connaissait que le cheval comme moyen de locomotion, affichant une nette préférence pour l’automobile, l’avion et le confort qui s’ensuit.
N‘ayant alors aucune idée, donc aucun argument à avancer, je me suis rangée à sa suggestion d’autant plus volontiers qu’avec Venise il offrait à mon imagination une belle compensation. Aussi, pensant que l’esprit soufflerait mieux aux environs de la place Saint-Marc, suis-je partie chercher l’inspiration dans l’incomparable décor de la Sérénissime. Et je l’ai trouvée à l’Accademia dell’Arte, devant un tableau du Titien intitulé la :
« Présentation de la Vierge au Temple de Jérusalem ».
On y voit officier le grand prêtre paré sur une tunique dorée du fabuleux, du légendaire pectoral dont Dieu lui-même, dans le Livre de l’Exode, indique à Moïse ce qu’il devra être :
N‘ayant alors aucune idée, donc aucun argument à avancer, je me suis rangée à sa suggestion d’autant plus volontiers qu’avec Venise il offrait à mon imagination une belle compensation. Aussi, pensant que l’esprit soufflerait mieux aux environs de la place Saint-Marc, suis-je partie chercher l’inspiration dans l’incomparable décor de la Sérénissime. Et je l’ai trouvée à l’Accademia dell’Arte, devant un tableau du Titien intitulé la :
« Présentation de la Vierge au Temple de Jérusalem ».
On y voit officier le grand prêtre paré sur une tunique dorée du fabuleux, du légendaire pectoral dont Dieu lui-même, dans le Livre de l’Exode, indique à Moïse ce qu’il devra être :
« Tu feras le pectoral du Jugement en ouvrage d’art… Il sera carré et double; sa longueur sera d’un empan, sa largeur d’un empan et tu le garniras d’une garniture de pierreries à quatre rangs de pierres. Au premier rang une sardoine, une topaze et une émeraude, au deuxième rang une escarboucle, un saphir et une calcédoine, au troisième rang une opale, une agate et une améthyste et au quatrième rang un chrysolithe, un onyx et un jaspe… Et les pierres, selon les noms d’enfants d’Israël, seront au nombre de douze. Elles seront les Douze Tribus … »
« Tu feras le pectoral du Jugement en ouvrage d’art… Il sera carré et double; sa longueur sera d’un empan, sa largeur d’un empan et tu le garniras d’une garniture de pierreries à quatre rangs de pierres. Au premier rang une sardoine, une topaze et une émeraude, au deuxième rang une escarboucle, un saphir et une calcédoine, au troisième rang une opale, une agate et une améthyste et au quatrième rang un chrysolithe, un onyx et un jaspe… Et les pierres, selon les noms d’enfants d’Israël, seront au nombre de douze. Elles seront les Douze Tribus … »
D‘après ce que j’ai pu lire dans divers ouvrages, il semblerait que le pectoral de Moïse ait eu à souffrir du temps des hommes et que Salomon, en construisant le Temple, l’ait remis en état et garni de nouveau avec des gemmes apportées par les caravanes de la reine de Saba. Autant le dire tout de suite, on ignore ce qu’est devenu ce fantastique joyau plus que probablement volé par les légions romaines au moment du sac de Jérusalem. Les pierres furent dispersées, mais certains auteurs pensent que plusieurs d’entre elles ont orné des couronnes royales.
D‘après ce que j’ai pu lire dans divers ouvrages, il semblerait que le pectoral de Moïse ait eu à souffrir du temps des hommes et que Salomon, en construisant le Temple, l’ait remis en état et garni de nouveau avec des gemmes apportées par les caravanes de la reine de Saba. Autant le dire tout de suite, on ignore ce qu’est devenu ce fantastique joyau plus que probablement volé par les légions romaines au moment du sac de Jérusalem. Les pierres furent dispersées, mais certains auteurs pensent que plusieurs d’entre elles ont orné des couronnes royales.
Personnellement, je pense qu’il existe encore quelque part bien caché enseveli peut-être et pourquoi pas en Israël puisqu’il était le symbole même des Douze Tribus? Quoi qu’il en soit, je tenais mon idée et ce serait la quête de quatre pierres que j’ai choisies parmi les plus belles : le saphir, le diamant, l’opale et l’escarboucle que je décidai d’ailleurs de remplacer par un rubis afin d’avoir un joyau de plus grande valeur.
Personnellement, je pense qu’il existe encore quelque part bien caché enseveli peut-être et pourquoi pas en Israël puisqu’il était le symbole même des Douze Tribus? Quoi qu’il en soit, je tenais mon idée et ce serait la quête de quatre pierres que j’ai choisies parmi les plus belles : le saphir, le diamant, l’opale et l’escarboucle que je décidai d’ailleurs de remplacer par un rubis afin d’avoir un joyau de plus grande valeur.
Quant à la légende selon laquelle Israël retrouverait terre et souveraineté quand le pectoral et ses douze pierres y retourneraient, j’ai tellement creusé mon sujet que je ne sais plus très bien si je l’ai lue quelque part ou si elle est apparue dans mon imagination. En effet, bien que chrétienne – j’ai toujours éprouvé curiosité et respect pour les grandes traditions juives, leur ésotérisme et, bien sûr, la Kabbale.
Quant à la légende selon laquelle Israël retrouverait terre et souveraineté quand le pectoral et ses douze pierres y retourneraient, j’ai tellement creusé mon sujet que je ne sais plus très bien si je l’ai lue quelque part ou si elle est apparue dans mon imagination. En effet, bien que chrétienne – j’ai toujours éprouvé curiosité et respect pour les grandes traditions juives, leur ésotérisme et, bien sûr, la Kabbale.
Rentrée à Paris j’ai écrit presque sans respirer un synopsis de trente pages que j’ai soumis à Claude Barma. Malheureusement, ce grand homme de la télévision devait mourir peu après et le projet est tombé à l’eau. Avec l’idée d’en faire un livre, je l’ai repêché mais, chose curieuse et pour la première fois de ma vie, je ne m’en sortais pas. A la réflexion j’en suis venue à penser que je n’étais pas prête, que l’histoire n’était pas mûre. Trop centrée sur le petit écran. Et je suis passée à autre chose tout en continuant, pour le plaisir, à travailler plus ou moins dessus à temps perdu ce qui n’est pas fréquent.
Rentrée à Paris j’ai écrit presque sans respirer un synopsis de trente pages que j’ai soumis à Claude Barma. Malheureusement, ce grand homme de la télévision devait mourir peu après et le projet est tombé à l’eau. Avec l’idée d’en faire un livre, je l’ai repêché mais, chose curieuse et pour la première fois de ma vie, je ne m’en sortais pas. A la réflexion j’en suis venue à penser que je n’étais pas prête, que l’histoire n’était pas mûre. Trop centrée sur le petit écran. Et je suis passée à autre chose tout en continuant, pour le plaisir, à travailler plus ou moins dessus à temps perdu ce qui n’est pas fréquent.
Et puis, un beau jour, je me suis aperçue que je possédais une documentation très complète aussi bien sur les pays où je désirais situer le roman que sur le cheminement historique des quatre pierres que je souhaitais mettre en vedette mais, naturellement, il y avait des blancs, des trous qu’il fallait combler de la façon la plus logique,la plus crédible et la mieux accordée aux évènements de la foisonnante histoire européenne.
J‘achevais alors les Treize Vents sans trop savoir si je leur donnerais une suite ou pas. En attendant, je proposais Le Boiteux de Varsovie à mon éditeur.
Comme l’était la saga des Tremaine, ce sera une tétralogie. Quatre tomes dont les titres respectifs déjà choisis sont l’Etoile Bleue que j’ai le plaisir de présenter aujourd’hui, La Rose d’York, l’Opale de Sissi et le Rubis de l’Inquisiteur. Il s’agit en effet d’un roman complètement européen. L’Etoile bleue commence à Venise, se poursuit à Varsovie puis à Paris. Le second livre, La Rose, qui aurait pu s’appeler aussi le Diamant du Téméraire, se déroule en Ecosse, à Londres, dans le Kent et enfin à Venise. L’Opale, naturellement, aura pour cadre l’Autriche, la Bavière… et Venise. Enfin, le Rubis ira d’Espagne à Prague en passant par la Suisse, Venise bien entendu avec un retour en Pologne. Il se peut même que mon héros aille même faire un tour aux Etats-Unis…
Mon héros, vous le découvrez à présent : Aldo Morosini, prince vénitien ruiné par la Première Guerre mondiale qui se fait antiquaire afin de garder son palais familial. Expert en joyaux historiques et en pierres, il est tout désigné pour se lancer dans la dangereuse aventure que Simon Aronov, le boiteux de Varsovie, lui propose…
Des femmes, bien sûr, il y en a beaucoup. Séduisantes pour la plupart mais aussi dangereuses, pitoyables, énigmatiques ou claires comme cristal de roche entre lesquelles il faudra bien qu’un jour le prince-antiquaire fasse son choix. J’ajoute qu’à chacune des quatre pierres correspond une créature hors du commun.
Je n’ai pas envie de vous en dire plus, amis lecteurs, pour ne pas gâcher un plaisir que j’ai voulu de toutes les forces. Vous allez vivre ce qui est à la fois un roman historique, une chasse au trésor,un « policier » et une histoire d’amour dont j’espère qu’elle saura vous séduire mais aussi vous retenir.
Et puis, un beau jour, je me suis aperçue que je possédais une documentation très complète aussi bien sur les pays où je désirais situer le roman que sur le cheminement historique des quatre pierres que je souhaitais mettre en vedette mais, naturellement, il y avait des blancs, des trous qu’il fallait combler de la façon la plus logique,la plus crédible et la mieux accordée aux évènements de la foisonnante histoire européenne.
J‘achevais alors les Treize Vents sans trop savoir si je leur donnerais une suite ou pas. En attendant, je proposais Le Boiteux de Varsovie à mon éditeur.
Comme l’était la saga des Tremaine, ce sera une tétralogie. Quatre tomes dont les titres respectifs déjà choisis sont l’Etoile Bleue que j’ai le plaisir de présenter aujourd’hui, La Rose d’York, l’Opale de Sissi et le Rubis de l’Inquisiteur. Il s’agit en effet d’un roman complètement européen. L’Etoile bleue commence à Venise, se poursuit à Varsovie puis à Paris. Le second livre, La Rose, qui aurait pu s’appeler aussi le Diamant du Téméraire, se déroule en Ecosse, à Londres, dans le Kent et enfin à Venise. L’Opale, naturellement, aura pour cadre l’Autriche, la Bavière… et Venise. Enfin, le Rubis ira d’Espagne à Prague en passant par la Suisse, Venise bien entendu avec un retour en Pologne. Il se peut même que mon héros aille même faire un tour aux Etats-Unis…
Mon héros, vous le découvrez à présent : Aldo Morosini, prince vénitien ruiné par la Première Guerre mondiale qui se fait antiquaire afin de garder son palais familial. Expert en joyaux historiques et en pierres, il est tout désigné pour se lancer dans la dangereuse aventure que Simon Aronov, le boiteux de Varsovie, lui propose…
Des femmes, bien sûr, il y en a beaucoup. Séduisantes pour la plupart mais aussi dangereuses, pitoyables, énigmatiques ou claires comme cristal de roche entre lesquelles il faudra bien qu’un jour le prince-antiquaire fasse son choix. J’ajoute qu’à chacune des quatre pierres correspond une créature hors du commun.
Je n’ai pas envie de vous en dire plus, amis lecteurs, pour ne pas gâcher un plaisir que j’ai voulu de toutes les forces. Vous allez vivre ce qui est à la fois un roman historique, une chasse au trésor,un « policier » et une histoire d’amour dont j’espère qu’elle saura vous séduire mais aussi vous retenir.