la Bibliographie de
Juliette Benzoni
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Les Chevaliers
Anecdote
En parlant du 1er tome de cette série avec Juliette, elle m’a alors avoué regretté ce titre de « … ou la Croix perdue ». Elle aurait préféré après coup l’appeler « Thibault et le Roi Lépreux ». Grâce à la sortie de l'intégral de la série chez Plon en 2018, le 1er tome porte maintenant ce titre "Le Roi Lépreux" en hommage au regret de Juliette !
Le personnage Thibaut
Etymologie
Prénom d’origine germanique Theudbald venant des mots theud, signifiant « peuple » et bald, signifiant « audacieux »
se fête le 8 Juillet
Extrait :
Thibaut de Courtenay, écuyer du roi Baudouin IV, le lépreux puis Chevalier du Temple – est né à Antioche à l’automne 1160 – jour de la Saint Siméon
Voici la première description physique de Thibaut « Les Chevaliers : Thibaut ou la croix perdue » :
« Thibaut était un solide garçon de seize ans brun de peau et de cheveux avec de pénétrants yeux gris, grand pour son âge, comme Baudouin lui-même, avec une carrure développée par le maniement des armes et déjà redoutable. Un visage étroit aux traits finement ciselés aurait pu le faire passer facilement pour un Sarrazin sans ce regard différent et une nette propension à une gaieté inscrite par un pli d’ironie au coin de la bouche. En fait, il n’avait rien de la beauté blonde des Courtenay qui parait si bien Baudouin, et tenait son physique de la noble jeune fille arménienne qui avait été sa mère si peu de temps. Quant à son caractère, s’il était volontiers généreux et accommodant, il était aussi capable de s’emporter en de noires colères d’où jaillissait la violence dès que l’on s’en prenait à ce qu’il vénérait. Dans l’ordre : son roi, son Dieu, sa tante Elisabeth, son maître Guillaume de Tyr, les lois de la chevalerie et cette belle terre de Palestine où il avait poussé son premier cri. Il y avait aussi quelqu’un d’autre mais il ne savait pas encore très bien quelle place lui donnait sa dévotion. Plutôt méfiant, en outre, celui que Baudouin appelait en riant « Thibaut, l’incrédule » ne se livrait pas facilement et savait d’instinct que, dans les entours d’un souverain, il n’était pas bon de faire crédit à tout le monde »
Généalogie
Père : Jocelyn III de Courtenay, oncle de Baudouin – assassiné à Tyr en 1187
Mère : Doryla, une arménienne, morte en mettant au monde Thibaut, le bâtard de Jocelyn
Enfant : Melisendre de Lusignan, née en septembre 1198 – fille naturel de Thibaut et d’Isabelle de Jérusalem, demi-soeur du roi Baudouin
La Famille : Les Courtenay – les tantes : Agnès – mère de Baudouin IV – Elisabeth, qui l’élèvera. Les cousins : Baudouin IV, le roi lépreux et Sybille qui lui succède au trône de Jérusalem.
Compagnons d’aventures : Guillaume de Tyr, précepteur du roi – Balien d’Ibelin, seigneur de Naplouse – Adam Pellicorne, chevalier du Temple – Olin des Courtils, dernier compagnon d’arme en Palestine .
Le personnage Renaud
Etymologie
Prénom d’origine germanique Reginald venant des mots ragin, signifiant « conseil » et waldan, signifiant « gouverner »
se fête le 17 Septembre
Extrait :
Renaud des Courtils, né sur les bords de l’Oronte le 3 septembre 1226
Voici la première description physique lu dans « Les Chevaliers : Thibaut ou la croix perdue » :
« Un long moment, il le regarda dormir, attendri de retrouver sous la crasse et la barbe naissante quelques signes du sang grec de la mère : le nez surtout, si droit, prolongeant exactement la ligne du haut front intelligent que les volutes de cheveux blonds emmêlés et sales raccourcissaient à peine. Le reste appartenait au père : les yeux si noirs, un peu étirés vers les tempes sous les sourcils droits, la bouche nettement ourlée mais sans épaisseur excessive, une bouche dont on devinait qu’elle souriait volontiers. La mâchoire enfin, fermement dessinée dans la droite ligne d’un menton volontaire, annonçait l’énergie. Pourtant l’enfance n’était pas encore tout à fait effacée : la douceur de la peau ivoirine et des lèvres lui appartenait et aussi cette larme arrêtée dans la cerne de l’oeil. »
Généalogie
Parents adoptifs : Olin et Alis des Courtils, décédés respectivement en janvier 1244 et février 1244
Géniteurs : Melisendre de Lusignan, fille naturelle de Thibaut et Al-Aziz Mohamed, malik d’Alep, fils de Saladin
Epouse : Sancie de Signes, dame de Valcroze, née en Provence en 1232 – Renaud l’épouse à Saint-Jean-d’Acre en 1252
Enfant : Olivier de Courtenay, né à Valcroze le 25 décembre 1270
Compagnons d’aventures : Maître Pierre de Montreuil, architecte du Roi – L’Empereur Baudouin II de Constantinople (un Courtenay), Le Comte Robert d’Artois, frère de Louis IX – Gilles Pernon, maître d’armes et écuyer de Renaud – Basile, ancien esclave natif d’Alexandrie – Joinville, sénéchal de Champagne
Le personnage Olivier
Etymologie
Prénom d’origine latine venant des mots oliva, l’olive
se fête le 12 Juillet
Extrait :
Olivier de Courtenay, chevalier du Temple, né à Noël 1270 à Valcroze
Voici la première description physique lu dans « Les Chevaliers : Olivier ou le trésor des Templiers » :
« Après lui, le couple dont l’amour ne se démentait pas, n’eut pas d’autres enfants, mais celui-là semblait de taille à tenir tout la place à lui tout seul. De son père il eut les cheveux blonds, de sa mère les longues et vertes prunelles dont la couleur s’estompait d’un gris léger qui, avec le temps, les fit méditatives. Des deux, un caractère trempé, droit et vaillant comme l’épée dont, en dépit de son grand âge, le vieux Pernon trouva la force de lui apprendre à se servir. Au château, tout le monde l’adorait. Cependant son père comme sa mère surent l’élever sans faiblesse ni mièvrerie. »
Généalogie
Père : Renaud de Courtenay, né en 1226 en Palestine
Mère : Sancie Courtenay, née de Signes, née en 1232 en Provence et décédée à Valcroze au printemps 1307
Epouse : Aude de Montreuil, née à Montreuil en 1293, Olivier l’épouse à Valcroze en 1315
Enfant :Thibaut de Courtenay, né à Valcroze en 1316
Compagnons d’aventures : Frère Clement de Salernes, Templier – Hervé d’Aulnay, frère Templier, frère binôme d’Olivier – Mathieu de Montreuil, bâtisseur et son fils Rémi - Pierre Montou, ancien Templier – Gildas d’Ouilly, étudiant.