la Bibliographie de
Juliette Benzoni
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À qui Juliette a dédicacé ses livres :
Catégorie "Recueils de nouvelles"
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À Madame Hasàn Esat Isik, ambassadrice de Turquie, en souvenir et en amitié.
Son mari fut ambassadeur de Turquie en France de 1968 à 1974. Elle fût sans doute d'une aide précieuse dans les recherches de Juliette avant d'entamer l'écriture du dernier volume de la série Marianne "Les lauriers de Flammes" dont la 1ère partie se passe à Istanbul.
À un mari pas comme les autres : le mien !
Le comte André Benzoni Di Conza est le second époux de Juliette. Elle le rencontre au Maroc, il est alors capitaine dans l'armée française. Retour à France, elle l'épouse le 28 mars 1953 à Saint-Mandé (où elle s'y installe définitivement) quelques semaines avant sont départ pour l'Indochine. Il en revient très fortement blessé. Il se lance alors en politique et devient adjoint au maire de Saint-Mandé, le sénateur Jean Bertaud, dès 1965 et ce, jusqu'à sa mort en février en 1982.
Petite anecdote que vous pouvez lire dans cet article ci-contre (annoté de la main de Juliette) :
Juliette s'est opposée "politiquement" à son mari en intégrant la liste adverse de Robert André Vivien lors de l'élection 1977. Le député ne remporta pas les élections de 77 mais les suivantes en 1983. En hommage au mari de Juliette, il donne son nom au nouveau gymnase de Saint-Mandé. En voici les photos de l'inauguration en présence de Juliette.
À Jean Piat,
et au plus noble seigneur de la nuit, le Comédien.
Jean est un ami fidèle depuis 1974.
Il lui demande même un jour de lui écrire une série pour la télévision qui ne verra malheureusement jamais le jour mais qu'elle "recycle" en une série de livre, ce sont les aventures d'Aldo Morisini (voir l'article ci-dessus !)
Extrait du discours de Jean Piat lors de la remise de la Médaille du Mérite :
En 1974… après avoir reçu en 73 le prix Alexandre DUMAS, tu fondes le Trophée Alexandre DUMAS sous forme d’une épée et d’un déjeuner. Et là… nous nous rencontrons grâce à Alain DECAUX. Hélas 8 ans trop tard. Depuis 1966, j’ai remis au fourreau mon épée de Lagardère et celle de Cyrano. Celle des Rois Maudits également, remisée dans le souvenir de ceux qui y pensent encore.
Mais à défaut de rapière tu me fais cadeau de ton amitié. C’est plus durable que le trophée.
Car tu as de l’amitié un sens tout à fait singulier, un sens merveilleux. L’amitié « détente ». L’amitié qui n’est ni ombrageuse ni tyrannique, on se voit peu mais on s’aime bien ! (---) Toi tu écris des livre ! (---) Tu m’en as dédié un ! Je t’en remercie aujourd’hui publiquement. C’était l’histoire de 3 « C » ! Je rassure tous ceux qui pourraient tout craindre de cette appellation. Il s’agit simplement des « Seigneurs de la Nuit » : Casanova, Cagliostro et Cartouche.
À la mémoire de Raymond Clavreuil, à qui je dois bien des découvertes.
Biographie sur le site cths.fr © copyright CTHS-La France savante.
Son père, Charles Clavreuil, a acheté en 1908 à Alphonse Margraff la librairie fondée en 1878 par Gustave Lehec au 37 rue Saint-André des Arts. Raymond Clavreuil succède à son père et exerce son métier de libraire spécialisée dans l'histoire jusqu'en 1978.
Il édite un catalogue jugé précieux par tous les historiens, notamment ceux intéressés par la Révolution française. Il est aussi éditeur de livres d'histoire signés par de grands noms de la discipline. Enfin il publie les Annales historiques de la Révolution française et les travaux de la Société des Études robespierristes.
À mon bourreau et complice,
Gérald Gauthier
Extrait de son autobiographie :
Ce que j’appellerais « l’aventure Catherine » a commencé d’une drôle de façon. Je sortais tout juste des projecteurs de la Télévision Italienne et je commençais mes séries d’article historique, lorsque je fus convoquée, un beau matin, par le Secrétaire Général de l’Agence de presse OPERA MUNDI, Gérald Gauthier, au siège social de la dite agence.
Introduite dans l’immense salle de conférences qui avait été jadis la salle de bal d’un hôtel particulier ducal, j’ai été confrontée avec un monsieur jeune et dynamique qui après les compliments d’usage, m’a demandé si je n’aurais pas, dans un coin, une bonne idée de roman historique. Me souvenant de mes lectures bourguignonnes, j’ai dit qu’effectivement j’avais ça dans mes fonts de tiroir.. et j’ai vu mon interlocuteur quitter alors son siège et disparaître en courant comme s’il était poursuivi.
Pensant que la séance était terminée, j’allais, un peu déçue, prendre le même chemin plus calmement quand je l’ai vu revenir, titubant sous le poids d’une demi-douzaine de gigantesques in-folio noirs. Derrière lui, une secrétaire essoufflée en véhiculait trois autres. Le tout a atterri tant bien que mal sur une grande table.
- Vous voyez ça ? m’a dit Gérald Gauthier dans un grand geste dramatique, ce sont les « press-books » d’Angélique . Je vous en promets autant, même gloire et même succès. Et maintenant au travail !
En rentrant chez moi, je n’étais pas tellement convaincue. Je pensais que ce Gauthier-là avait dû voir le jour quelque part du côté de Marseille et que j’avais certainement bien moins de chances qu’il ne le prétendait d’atteindre à la gloire internationale. Néanmoins, comme j’avais envie d’écrire cette histoire, je visais la chose avec une attention féroce. Je devais lui soumettre ma « ponte » tous les deux jours et il ne laissait même pas passer une virgule mal placée.
J’en étais à peu prés au tiers du roman et je rêvais d’un séjour au bagne pour me reposer quand le dit
Gauthier me téléphona. Avec un admirable sang froid, il m’annonça, comme si c’eût été la chose du monde la plus naturelle, que France Soir achetait ce roman encore embryonnaire.. et que j’avais deux mois pour en arriver au mot « fin ». J’ai eu quelque peine à réaliser… mais c’est alors seulement que j’ai compris ce que signifiait, pour Gérald Gauthier, le mot « travailler ». Je suis sortie de l’épreuve exténuée, vidée, lessivée, imbibée de café jusqu’à la moelle et fumée comme un jambon de Bayonne à force de cigarettes. mais le roman était fini (les deux premiers tomes tout au moins), France Soir le lançait et dix éditeurs étrangers l’avaient déjà acheté. Nous avions gagné la partie.
À Alexis Ovtchinnikoff l’ami de tant d’heures difficiles…
Avec tendresse
À Claude Versini.
A l’amitié incarnée…
À ma mère
À mes enfants,
Anne et Jean-François
Suzanne Mangin
Extrait de son autobiographie :
"Je voyage donc beaucoup, mais, le reste du temps, je vis dans une charmante vieille maison Napoléon III, l’un des derniers petits hôtels particuliers de cette époque s’élevant encore dans la périphérie immédiate de Paris. J’y cultive des roses et j’y vis tranquillement au milieu de livres innombrables et d’une famille qui me tient à cœur."
Dans cette belle maison (mais qui ne fut pas sa dernière demeure à Saint-Mandé) ont vécu 3 générations de femmes : Juliette bien sûr mais également sa maman et sa fille qui fut sa proche collaboratrice et première lectrice à partir des années 2000.
À Henri Spade, par qui se réalisent les rêves…
Affectueusement
Il produit les 4 séries adaptées des séries de Juliette, réalisées par Marion Sarraut
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Marianne en 1983
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Catherine en 1986
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Le Gerfaut en 1987
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La Florentine en 1991
Biographie (source Wikipedia) :
Henri Spade débute dans le journalisme et à la télévision en 1945 , pour laquelle il écrit, produit ou met en scène des centaines d'émissions dans des genres aussi divers que la variété, l'opérette et l'opéra, les documentaires, les dramatiques ou les feuilletons.
À partir de 1971, il fait partie des quelques créateurs appelés à participer à la direction de la production télévisée. C’est durant cette année qu’il est chargé d'enseignement complémentaire à l'université de Paris-Sorbonne IV dont il dirige les stages audiovisuels. En 1972, il devient le directeur adjoint de l'ORTF chargé de la production vidéo-mobile, puis directeur-producteur à la Société française de production qu'il quittera en 1988.
À mon irremplaçable Frédérique
A votre hôte donc...
L'honneur est immense, vous vous en doutez bien !
Et je ne pourrais jamais la remercier assez !
Elle restera à jamais mon auteur de prédilection, celle que je relis sans cesse et depuis notre rencontre en 2009 avec mon amie Linda, ma grand-mère de coeur même et elle me manque !
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